6 erreurs de natation commises par les triathlètes
Il est courant pour les nouveaux triathlètes d’arriver dans ce sport avec des connaissances en cyclisme et en course à pied, mais beaucoup de personnes partent de zéro côté natation.
Avant leur première grande course, ils doivent maîtriser la technique de base du crawl et développer leur endurance pour être sûrs de pouvoir terminer la course avant le temps limite. Cela semble assez facile, non ? C’est faux !
Les nouveaux triathlètes font souvent de grosses erreurs lorsqu’ils commencent à nager. Voici les cinq erreurs les plus courantes que je vois – et comment les corriger !
Trop de battements de jambes
Dans la section de natation d’un triathlon, votre objectif est de finir sans faire trop d’efforts du côté des jambes – vous voulez être aussi frais que possible avant d’attaquer le vélo ! Une façon d’économiser vos jambes est de ne pas trop mettre l’accent sur les battements de pieds pendant la natation.
Vos jambes sont celles qui utilisent le plus d’énergie et de flux sanguin lorsque vous faites de l’exercice, donc réduire vos battements peut vous aider à conserver de l’énergie pour la suite de la course.
Dans les courses de natation professionnelles, comme le 50 ou le 100 nage libre, vous pouvez voir des nageurs avec un battement de pied à six temps (trois battement par mouvement de bras), ce qui ajoute un peu de puissance derrière les bras. Mais dans un triathlon, vous n’avez pas besoin de faire de battements aussi appuyés puisque vous nagez de plus longues distances.
Essayez plutôt un battement avec une fréquence à deux temps (un battement par mouvement de bras), qui vous aide à maintenir vos hanches dans la bonne position, à conserver votre équilibre et à effectuer une partie de votre rotation.
Nager uniquement en crawl
Lorsque vous débutez, vous ne pouvez peut-être nager qu’en crawl, et c’est très bien ainsi. Mais lorsque vous commencez à vous améliorer, il est important de mélanger vos entraînements pour éviter les plateaux. Et l’une des façons d’y parvenir est de varier vos mouvements pendant vos séances d’entraînement !
Nous savons ce que vous pensez… si votre course est en crawl, pourquoi nager le dos, la brasse ou le papillon ? La réponse est simple : L’ajout de la variété permet de développer la force d’une manière nouvelle.
Les différentes nages sollicitent vos muscles de différentes manières, et peuvent même faire travailler des muscles différents de ceux du crawl. L’intégration de nouvelles nages dans votre entraînement vous aide à améliorer votre sensation de l’eau, ce qui est important pour renforcer votre traction et votre réception.
Nous ne disons pas que vous devez tout laisser tomber et vous lancer dans de folles séances d’entraînement de 4 nages- au contraire, commencez à incorporer un peu de dos dans chaque séance d’entraînement. Essayez de nager sur le dos pendant votre échauffement, ou nagez sur le dos facile comme récupération active entre les séries de crawl plus longues. L’apprentissage du dos est idéal pour les triathlètes, car si vous avez besoin de vous reposer pendant les courses en eau libre, vous pouvez simplement vous retourner sur le dos pendant quelques longueurs pour reprendre votre souffle !
Ne pas faire d’exercices
La natation est une question de technique, et si vous négligez les exercices techniques dans votre entraînement, vous vous rendez un mauvais service. Les exercices vous permettent de vous concentrer sur l’amélioration d’un aspect spécifique de votre nage, ce qui améliorera votre efficacité et vous aidera à nager plus vite avec moins d’effort le jour de la course.
Si votre course se déroule en eau libre, les exercices seront particulièrement utiles lorsque vous commencerez à vous entraîner à la visée.
Et si vous avez l’impression que le fait de passer du temps à travailler sur des exercices vous empêche de nager beaucoup de longueurs pendant votre entraînement, rappelez-vous : La qualité prime sur la quantité. Il est préférable de nager 2 000 mètres avec une bonne technique (et quelques exercices) que de nager 4 000 mètres et de sentir que votre course s’effondre.
Ne pas faire d’entraînement par intervalles – fractionnés
On pense souvent à tort que pour s’améliorer en natation, il suffit de nager beaucoup. Or, cela peut vite devenir ennuyeux.
Comparons avec la course à pied : Vous ne vous entraînez pas pour un marathon en essayant de courir 42km à chaque séance d’entraînement. Vous mélangez votre semaine avec des courses à allure au seuil, des courses longues et du travail de vitesse (fractionné). C’est la même chose pour la natation !
Au lieu d’aller à la piscine et de nager pendant plus de 30 minutes d’affilée, essayez un entraînement de natation structuré avec un échauffement, une série principale et un retour au calme. En fonction de l’objectif de l’entraînement du jour, vous pouvez travailler sur la construction de votre base aérobique avec des nages plus longues sur un intervalle qui vous donne un repos suffisant. Les jours où vous travaillez la vitesse, vous pouvez faire quelques 100 mètres de repos plus courts à votre rythme de course.
Nager uniquement en piscine, en bassin
Lorsque vous vous entraînez pour un triathlon qui comprend une nage en eau libre, nager exclusivement dans une piscine n’est pas idéal. Si possible, essayez de nager en eau libre au moins une fois par semaine pendant que vous intensifiez votre entraînement.
Si vous n’avez pas facilement accès à l’eau libre, il est utile de faire ne serait-ce qu’une seule sortie en eau libre avant votre course. Il est important de se familiariser avec l’environnement de l’eau libre, notamment la température de l’eau, les courants, le repérage, etc.
Les courses en eau libre peuvent être très éprouvantes – en l’absence de lignes de couloir, il peut y avoir une sorte de mêlée générale au départ, avec beaucoup d’éclaboussures et de membres agités. Certains nageurs finissent par paniquer s’ils ne sont pas prêts à affronter le chaos.
Si votre course est autorisée avec une combinaison trifonction et que vous prévoyez de nager avec une trifonction, assurez-vous d’effectuer quelques séances d’entraînement avec cette dernière. Les combinaisons affectent votre flottabilité et peuvent restreindre vos épaules si elles ont des manches.
Ne pas prendre soin de son corps pendant et après une course, un entrainement
Quel que soit l’endroit où vous nagez, il est important de protéger vos cheveux et votre peau du chlore et du soleil. N’oubliez pas de prendre soin de votre peau et des cheveux, avec des produits conçus pour résister aux exigences physiques intenses des entraînements et des compétitions.
Une crème solaire spécialisée au sports aquatiques à base de zinc avec un indice de protection de 45 reste en place pour que vous n’ayez pas à vous inquiéter de la présence de cette crème dans vos yeux pendant la section de natation.
Pareillement, un bon gel douche, shampooing et après-shampooing orienté natation aideront à éliminer le chlore, la sueur et le sel après vos séances d’entrainement ou course. Ils ne contiennent pas de sulfates et ne privent donc pas vos cheveux ou votre peau de leurs huiles naturelles.